À la découverte du cinéma israélien et du film juif

À la découverte du cinéma israélien et du film juif
« Urgence »

Pourquoi l’ACJ fête le cinéma israélien et le film juif ?

Depuis plus de vingt ans, le cinéma israélien et, en diaspora, les films abordant des thématiques de la judéité contemporaine (mémoire et transmission, intégration dans l’espace public, assimilation et identité, place des croyances et des communautés) multiplient les succès publics et les récompenses, tout en interrogeant sans relâche les sociétés dont ils émanent et le monde qui les entoure.
Tous ont en commun un même caractère introspectif et critique vis-à-vis de la société israélienne et des sociétés dans lesquelles ils s’expriment. Ce sont des chroniques où l’âpreté du regard dessine un portrait collectif souvent impitoyable. Fort de sa diversité, le cinéma israélien poursuit son projet d’universaliser des problématiques essentielles émergeant dans cette terre de contraste.
Les films israéliens sont ainsi régulièrement récompensés dans les festivals de renommée internationale. On se souvient de Valse avec Bachir d’Ari Folman, d’Ajami de Scandar Copti et Yaron Shani, de Lebanon de Samuel Maoz, de Footnote de Joseph Cedar, autant de films présentés à Nancy au cours des éditions précédentes.
En France, plusieurs manifestations rendent compte de cette vitalité avec un succès grandissant : Paris, Marseille, Nice, Strasbourg pour ne citer que les principaux organisent chacun leur festival. Une situation étonnante au regard de l’étroitesse de la production : une trentaine de films par an.

Historiquement concernée par les créations artistiques et intellectuelles du monde juif, l'Association Culturelle Juive de Nancy a choisi pour cette troisième biennale le thème de l’urgence.
Ce choix est motivé par une réflexion sur les bouleversements qui traversent le monde actuel et l’interpellation des peuples à y faire face dans un temps très court :
• Les tensions de plus en plus vives autour des diverses conceptions du vivre ensemble ;
• Les revendications populaires des pays arabes, dans lesquels la démocratie doit souvent être arrachée par la violence ;
• L’échec des perspectives de paix au Proche Orient, entravées par les dérives intégristes dans la région et en Europe ;
• L’absence de repères identitaires et culturels qui conduit au repli ou à la haine.

Il y a donc urgence à travailler à la paix, à reconnaître les différences de culture, à développer des réformes économiques, éducatives et sociales, à rétablir la justice, pour permettre aux peuples du troisième millénaire de construire une société de progrès sur des valeurs humanistes.

Dans cette perspective, l'ACJ souhaite apporter sa pierre à l’édifice : puisse la troisième édition de ce festival permettre le plus large partage de la réflexion autour des questions universelles soulevées par les oeuvres cinématographiques présentées.

La manifestation se tient au Caméo Commanderie - Séances des films ci dessous :
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