4e Biennale du cinéma israélien et du film juif

À la découverte du cinéma israélien et du film juif
« Croire »

Pourquoi l’ACJ fête le cinéma israélien et le film juif ?

L’expression cinématographique de la judéité contemporaine est portée par le double regard différencié du cinéma israélien et du film diasporique. Cependant, stigmatisée par les uns, instrumentalisée par les autres, l’assimilation de l’identité juive à la citoyenneté israélienne est le fer de lance d’un enracinement du conflit proche-oriental et le terreau d’un effrayant renouveau de l’antisémitisme.

Mettre en correspondance le cinéma israélien et le film juif, donner à voir leurs convergences et leurs divergences, établir la spécificité de leurs problématiques respectives, tel est le moyen original choisi par l'Association Culturelle Juive de Nancy pour apporter sa pierre à la construction de la paix et promouvoir le respect entre les peuples grâce à l’éclairage culturel du cinéma miroir du monde.

Exploitant chacun ses ressources propres, les deux mouvements artistiques abordent les thèmes essentiels communs : mémoire et transmission, intégration dans l’espace public, assimilation et identité, place des croyances, périmètre des communautés. Sur le territoire israélien comme sur celui des nations, il s’agit d’universaliser des problématiques essentielles en prise avec l’état de nos sociétés.

Les films israéliens sont régulièrement récompensés dans les festivals de renommée internationale. On se souvient de Valse avec Bachir d’Ari Folman, d’Ajami de Scandar Copti et Yaron Shani, de Lebanon de Samuel Maoz, de Footnote de Joseph Cedar, de Room 514 de Sharon Bar-Ziv ou de Sharqiya d’Ami Livne autant de films présentés à Nancy au cours des éditions précédentes. Le cinéma diasporique dispose quant à lui de peu d’espace médiatique spécifique. Cependant, des œuvres comme Les Interdits, d’Anna Weil et Philippe Katlorski, Das Kind, de Jonathan Levy, ou En attendant le Messie, de Daniel Burman, pour ne citer que des films présentés dans l’édition 2013 de la biennale, méritent à bien des égards l’attention du public et de la critique.

Historiquement concernée par les créations artistiques et intellectuelles du monde juif, l'Association Culturelle Juive de Nancy a choisi pour cette quatrième édition d’organiser sa programmation autour du thème de la croyance.

Qu’elle s’enracine dans le religieux ou le politique, qu’elle résulte d’un constat social, ou moral, qu’elle s’exprime à l’échelle de l’individu ou du groupe, la croyance est un fait majeur du vingt-et-unième siècle. Comme la langue d’Ésope, elle peut conduire au meilleur comme au pire, au respect comme à la haine, à la paix comme à la guerre.

À travers une mise en perspective du fait de croire, nous proposons une réflexion sur les violences qui déstabilisent nos démocraties, sur le fanatisme, intégriste ou autre, mais aussi sur les valeurs fondatrices de l’accès à la connaissance, de l’éducation, de la culture et du droit, autant de repères cardinaux du bien vivre ensemble dans le respect des singularités et des identités.

C’est dans cette perspective que l'ACJ, avec autant de modestie que de détermination, souhaite contribuer au développement des valeurs humanistes héritières des Lumières : puisse cette quatrième biennale permettre le plus large partage de la réflexion dans le ravissement issu de la qualité des œuvres !

La manifestation se tient au Caméo Commanderie - Séances des films ci dessous :
--- accéder au site internet du caméo ---

Un passeport de 5 places (pour au plus 3 personnes) est mis en vente anticipée du 2 au 24 novembre à l'ACJ, au prix de 25€.
Les cartes seront disponibles, à votre nom, à partir du 25 novembre à la caisse du Caméo Commanderie.
À compter du 25 novembre, les passeports seront exclusivement vendus à la caisse du Caméo Commanderie, au prix de 30€.